This gallery contains 36 photos.
Our political demands to the Belgian authorities
Bruxelles, 24 juin 2014
A Monsieur le Directeur-général de l’Office des Étrangers,
A Madame la Secrétaire d’État à l’Asile et la Migration
et à Madame la Ministre de l’Intérieur de la Belgique
Sujet: Demandes de la Marche Pour la Liberté aux autorités belges
La Marche Pour la Liberté qui a atteint Bruxelles le 20 juin 2014 après avoir marché 500 km depuis Strasbourg en défiant les frontières entre la France, l’Allemagne, le Luxembourg et la Belgique demande:
POUR NOS CAMARADES SANS-PAPIERS ET RÉFUGIÉ-E-S EN BELGIQUE:
Régularisation de tou-te-s les Sans-Papiers et réfugié-e-s en Belgique. Liberté de circulation et d’installation.
POUR NOS CAMARADES DE SYRIE RÉFUGIÉ-E-S EN BELGIQUE:
1. L’arrêt immédiat de toutes les procédures de déportation de réfugié-e-s syrien-ne-s, familles et célibataires, vers la Syrie.
Octroi de leurs droits de réfugié-e-s et d’asile.
Reconnaissance du statut de réfugié-e-s qui leur a été attribué.
Droit de séjour en Belgique en tant que réfugié-e-s reconnu-e-s par le droit international.
2. Une réponse positive sans délai aux demandes d’asile de tou-te-s les réfugié-e-s de Syrie, aucun retardement supplémentaire ne sera toléré.
3. L’annulation du règlement Dublin pour tous les réfugié-e-s de Syrie et mise en œuvre des regroupements familiaux.
POUR NOS CAMARADES D’AFGHANISTAN RÉFUGIÉ-E-S EN BELGIQUE:
1. Le directeur général Freddy Roosemont a promis aux réfugié-e-s afghan-e-s de les reconnaître en tant que réfugié-e-s politiques et de leur donner des papiers. Nous exigeons que cette promesse soit réalisée immédiatement pour tou-te-s les réfugié-e-s afghan-e-s.
2. Papiers pour tou-te-s les réfugié-e-s afghan-e-s et du monde entier: Nous ne voulons plus avoir à craindre de nous faire contrôler et voulons jouir de la liberté de mouvement. Notre autonomie en dépend: Nous ne voulons plus dépendre du système et voulons nous prendre en charge nous-mêmes.
3. Amélioration de la situation humanitaire et des droits civiques de tou-te-s les réfugié-e-s afghan-e-s et du monde entier:
– accès à l’éducation
– accès aux aides sociales
– accès aux soins médicaux
Les réfugié-e-s afghan-e-s et du monde entier doivent endurer une situation humanitaire grave.
Invitation to press conference, 26/06/2014, 13:00, Action camp (Boulevard Simon Bolivar, opposite Immigartion Office, Brussels)
Invitation to press conference
When: 26/06/2014, 13:00
Where: Action camp (Boulevard Simon Bolivar, opposite Immigartion Office, Brussels)
Contact: 0049 152132723 66, 0032 466294231
http://freedomnotfrontex.noblogs.org
Transnational Action Camp
Refugees, Migrants and Sans-Papiers March for Freedom
English below…
BRUXELLES – En tant que mouvement transnational d’environ 400 réfugié-e-s, migrant-e-s, sans-papiers et d’autres militant-e-s, nous invitons les médias et syndicats à la conférence de presse de demain au camp d’action que nous avons construit vendredi dernier après 500 km de marche militante contre les politiques migratoires de l’UE. Vous découvrirez notre camp militant et nos revendications politiques.
Le Marche pour la Liberté, une marche auto-organisée de réfugié-e-s, sans-papiers, migrant-e-s et autres militant-e-s venant des États membres et voisins de l’UE, est une action politique de désobéissance collective.
English
BRUSSELS – As a transnational movement of around 400 refugees, migrants, sans-papiers and other activists, we invite the media and trade unions to tomorrow’s press conference at the action camp which we built up last Friday after our 500 km protest march against the European Union’s migration policies. You will get to know our activist camp and political agenda.
The March For Freedom, a self-organized protest march of refugees, Sans-Papiers, migrants and other activists from member and neighbour States of the EU, is a political action of collective disobediance aiming at refugee empowerment and unity.
On 18 May 2014, we – many of us threatened by the Dublin regulation, the GermanResidenzpflicht, deportation orders… – began marching by foot 500 km from Strasbourg to Brussels by crossing the border from Germany to France. At every stage of our march, we carried out political actions: In Schengen, we rewrote the Schengen Agreement, in Luxemburg, we demanded to take part in the Summit of the Ministers of the Interior of the members states of the EU, in Arlon and again in Brussels, we denounced the colonial memorial honouring King Leopold II of Belgium… Here, in Brussels, we will impose that the European Council, on 26 and 27 June 2014, sets a new agenda for migration with the collaboration of refugees, Sans-Papiers and migrants. We demand:
- end of the exploitation of our home countries, war business and its consequences by the EU (migrants displaced by NATO war from their life and work in Lybia, forced to live as in on the streets, forbidden to work in Europe, the disappeared on European soil..)
- freedom of movement and residency for asylum seekers (abolition of Dublin regulation trap end of obligatory residence in camps troughout Europe)
- end of imprisonment and deportation
- equal political, social and cultural rights
- right to study and work in equal conditions
- permanents document without criteria
- the abolition of the repressive and securitarian anti-migration policies which push refugee to massive attacks at the border and death.
The March For Freedom 2014
Statement: Anain
“1990 People are coming here(deportation center) because they don’t have documents to these country and some of them have family and children. The last person I see here , he come in 1993 he has two children. First child is the girl she is 22 years and the second child is a boy 19 years and because the father don’t have documents they kept him here in this deportation center for two months and they deported him to Kongo. People are in this country for many years since 1990 and they are deported in their country where they don’t know nothing about their country because all of their live they are here.”
1990 Les gens viennent ici (centre de déportation) parce que ils n’ont pas de documents pour ce pays et certains d’entre eux ont de la famille et des enfants. La dernière personne que j’ai vue ici, il arrivait en 1993, il a deux enfants. Le première enfant est une fille qui a 22 ans et le seconde enfant et un garçon, 19 ans et parce que le père n’a pas de documents, ils l’ont gardé dans ce centre de déportation pour deux mois et il l’ont déporté au Congo. Les gens sont dans ce pays beaucoup d’années depuis 1990 et ils sont déporté dans leur pays, ou ils ne savent rien sur leurs pays, parce que toute leur vie ils sont ici.
La marche pour la liberté libère davantage la voix dans Bruxelles
A la veille de la dernière semaine d’une longue marche lancée le 18 mai depuis Kheln en Allemagne, la voix des sans droits, ravale ses fatigues et ses obstacles pour pousser sa dynamique du changement vers son objectif: Redonner aux migrants ses droits volés par une politique européenne inhumaine. L’on a cru en fin de cette semaine que la marche ménagerait ses forces pour la dernière semaine décisive, que non! Il n’y a pas de repos pour un homme qui réclame son droit à la citoyenneté.
D’abord usés littéralement par l’arrestation de leurs camarades à la veille aux frontières de la France et l’Italie, les marcheurs sans droits ont enfin poussé un ouf de soulagement à l’annonce de la libération des leurs en mi-journée. C’est ainsi que des dizaines de migrants ont dès 13 heures rallié le camp installé en plein coeur de Bruxelles, à un jet de pierre du Parlement Européen. L’arrivée des autres groupes français, en l’occurence le Collectif des Sans Papiers Paris (CSP 75, Paris) et allemands notamment le groupe de Köln, pour ne citer que ceux-ci, a booster davantage les énergies. Pas un temps de répit.
Accrochés aux pancartes et banderoles fortement dénonciatrices des violations des droits des migrants, les activistes ont dès 15 heures nourri la curiosité des Bruxellois à travers les grandes artères de la ville. Solidarité pour les “sans papiers”, Kein Mensch ist illegal, We are here, we want fight for free freedom, it’s every body’s right… c’est finalement en une demie dizaine de langue que les camarades vont exprimer leur ras-le-bol. Si l’on a souligné d’emblée le courage et la détermination des demandeurs d’Asile, des migrants, des réfugiés, il faut noter que la marche sur Bruxelles ce dimanche 22 juin 2014 s’est encore illustrée positivement par le choix des cibles et le sens de la responsabilité des marcheurs. En ce qui concerne les cibles, un premier arrêt remarquable s’est fait à Petit château devant le centre d’accueil pour demandeurs d’asile. Ici le cri du camarade Géraud POTAGO en langue française a dénoncé les politiques colonialistes de l’Union Européenne. Pour rajouter de l’eau à son moulin, en langue arabe, l’activiste SALA MAHAMAD a davantage insisté sur la liberté du migrant où qu’il se trouve. Il a exhorté les uns et les autres à continuer la lutte et à espérer dans la résistance. Comme le veut la tradition de la marche ils sont traduits en anglais pour accroitre la réception du message.
C’est des dizaines de demandeurs qui ont répondu à l’écho des camarades ayant brisé les frontières jusqu’à eux. Cap sur la deuxième cible de la journée: La bourse de Bruxelles. Le nom peut être moins évocateur, mais la symbolique du lieu l’emporte en ce sens qu’il est le reflet même de la revendication agissante dans la capitale de l’Union Européenne. Ici même, presque tous les bruxellois de la place et environs se sont immobilisés pour ne rater aucune bribe du propos dénonciateur de l’activiste Richard DJIMELI FOUOFIE. Comme il y’a deux jours devant le Parlement Européen, cet artiste activiste, a interpellé avec verve et assurance, les décideurs sur ce qu’il appelle “crime d’un capitalisme sans frontières”. Il a demandé à l’Union Européenne d’assumer ses choix. ” la migration naît des guerres de l’OTAN, elle naît des dictatures installées et protégées en Afrique et en Asie par les multinationales européennes et américaines avec la complicité malsaine de leurs gouvernements”. Il a fini par rappeler à l’auditoire “le caractère inhérent de la migration à l’existence de l’humain. le mouvement est inscrit dans les gènes de tout homme”. Trésor de “la voix des migrants” abondera dans le même sens et insistera sur la police criminelle des frontières, sur “les guerres importées dans le territoire des migrants en ce sens que ceux-ci ne fabriquent pas les armes”.
La marche, portée à ce moment fatidique par la volonté insatiable des migrants et supporters va atteindre son dernier point stratégique de la journée: l’Eglise de Bégunage. Il faut noter que ce temple, occupée par les réfugiés majoritairement Afghans, est devenu le pouce levé de la résistance du migrant dans la capitale belge. L’on va écouter ici, entre autres, l’intervention de Kebe MAMEDY du CSP 75 Paris qui, au-delà des réclamations évidentes comme l’accès pour tous à l’éducation et au travail, va attirer l’attention des marcheurs sur la nécessité de s’unir dans la lutte.
En somme, aujourd’hui, 3 heures d’intenses actions ont d’ores et déjà annoncé les couleurs des sept prochains jours: Infatigables, les migrants, dans une dynamique respectable des principes de la non-violence, veulent parler juste, parler fort, parler partout. Au regard des lois restrictives des libertés, de plus en plus grandissantes dans les Etats de l’Union Européenne, au regard de la détermination de plus en plus affirmée des migrants à disposer de leurs droits, nous pouvons affirmer sans risque de nous tromper que les parlementaires européen(e)s, dans les jours qui vont suivre, seront obligés de constater que leurs lois ont grandi, la résistance aussi.
Article proposé par Richard DJIMELI FOUOFIE
20 people got arrested in German embassy in Brussels
Since yesterday around 30 people in the the squatted school in Berlin are standing on the roof, full of petrol, ready to jump and demanding stop of eviction of the school and OPlatz.
In Brussels one person is in dry hunger strike since 24H in solidarity with the people on the roof.
This last two days, the demonstrations going trough the German and Nederland embassy and the Office of the Land of Berlin to the EU couldn’t communicate to anybody else than the police. So, today, in the morning our friends occupied the German embassy. After negotiations 2 of them could finally send them message to Berlin. But 20 people (with papers) got arrested and are in the danger of deportation to Germany.
Statement: Kingsley Danso
“I just want to say something about the system. So I thing the first topic is the system. What I want to say about the system is the system has to change for the people. Because the people who travels around the world especially people who comes to Europe, If I said people who comes to Europe I mean especially the Africans. They really find it difficult to come to Europe. And a lot of them dies on the way. It start from the dessert, to cross the dessert it’s even more dangerous and also to cross the Mediterranean sea to Europe it’s also very dangerous. So I think all these is like gambling. Why I’m saying it’s gambling it is because like somebody decide to risk his life for come to Europe for a better life and when they arrive here they find it very difficult to survive. Because the police is very aggressive with these people. And these people think when they come to Europe life would be better here than in Africa. And after risking to be in Europe they face deportation back to Africa. So in the end you have risk your life for nothing. And those who died, died for nothing. So I just want to tell the European governments to think off the life of the poor people who travels from all around the world to Europe. They should, at least, find a solution for these people because each day and time new people are coming and each day and time new people get deported. So to me it makes no sense to allowed these people to come so they get deported back again. So I think the European government musts give the people safety. And also the system has to change so the people can be free.”
Je veux dire quelle que chose sur le système. Donc je pense que le premier sujet est le système. Ce que je veux dire sur le système, c’est que le système doit changer pour les gens. Parce que les gens qui voyagent a travers le monde, surtout les gens qui viennent en Europe. Si je dis les gens qui viennent en Europe je parle surtout des africains. Ils trouvent ça vraiment dure de venir en Europe. Et beaucoup d’entre eux meurs sur le chemin. Ça commence par le désert, de traverser le désert c’est même plus dangereux et aussi de passer par la méditerranée est très dangereux. Donc je penses que tous ça c’est comme de parier. Pourquoi je dis parier, c’est par ce que quelqu’un décide de risquer sa vie pour venir en Europe pour une meilleure vie et si ils arrivent ici, ils trouvent ça très dure de survivre. Parce que la police est très agressive avec ces gens. Et les gens pensent que si ils arrivent en Europe la vie va être meilleure qu’en Afrique. Et après avoir risquer d’être en Europe, ils font face a la déportation pour l’Afrique. Ainsi au final ils risquent leurs vie pour rien. Et ceux qui sont mort, sont mort pour rien. Donc je veux juste dire aux gouvernements européen de penser a la vie des pauvres gens qui voyage du monde partout pour l’Europe. Ils devraient, au moins, trouver une solution pour ces personnes, parce que tous les jours et tous le temps des gens arrivent et tous les jours et tous le temps des nouvelles personnes sont déporter. Donc ça ne donne aucun sens de permettre a ces gens de venir pour qu’elles puissent être déporter de nouveau. Ainsi je pense que le gouvernement européen doit donner de la sécurité a ces gens. Et aussi le système doit changer pour que les personnes puissent être libre.
Statement: Une femme de Guinée
« Ce que moi je veux dire, ils regardent les manifestations, je suis content. Si ils voient que les étrangers font des manifestations, c’est pas pour rien. On a des problèmes. Sinon, si personne sort on pourrait rester cinq, dix ans dans un camp. Si les gens voient tous ça, ils voient qu’on a des problèmes. On a besoin d’aide. Aidez nous s’il vous plaît, on a des problèmes dans nos pays. »
What I want to say, They see the manifestations, I’m happy. When they see that foreigners make demonstrations, it’s not for nothing. We have problems. If nobodies get out, we could stay five, ten years in a camp. If the people see all this, they see that we have problems. We need help. Please help us, we have problems in our countries.
Was ich sagen will, sie sehen die Demonstrationen, ich bin glücklich. Wenn sie sehen, dass die Ausländer Demonstrationen machen, ist es nicht für nichts. Wir haben Probleme. Ansonsten, wenn Niemand raus gehen würde, könnten wir fünf, zehn Jahre in einem Lager bleiben. Wenn die Leute das alles sehen, sehen sie das wir Probleme haben. Helft uns bitte, wir haben Probleme in unsere Ländern.
Statement: Moussa Djibril Diakité
“ Gango Kata Kafo. Djike Ado demandee…
onaa Keñamurunu.“
Convocation du groupe. L’Espérance la Solidarité L’Aide…
On a besoin de ça.
Covocatoria a grupos. esperaz y ayuda eso…
Es lo quieremos.
Convention of the group. The hope, the solidarity, the help….
We need this.
همبستگی گروه. امید، همياري، کمک ….
ما به این نیازمندیم.
Einberufung der Gruppe. Die Hoffnung die Solidarität die Hilfe…
Wir brauchen das.